Moins de pharmacies, mais plus de performance

�� Moins de pharmacies, mais plus de performance

 

Fait paradoxal mais révélateur : alors que le nombre de pharmacies diminue, Moins de pharmacies, mais plus de performance.

 

Cela s’explique logiquement par une concentration de la patientèle. Les pharmacies restantes desservent un périmètre plus large et un nombre plus important de patients. Elles enregistrent donc un chiffre d’affaires en hausse, souvent supérieur à celui des années précédentes. Dans le même temps, la structuration interne évolue : les équipes s’étoffent, le management se professionnalise, la gestion devient plus rigoureuse, souvent assistée par des outils numériques et des solutions de pilotage.

 

On voit émerger des officines plus grandes, mieux équipées, capables d’absorber davantage de volume et de proposer une offre élargie. Certaines deviennent de véritables PME de santé, avec des spécialisations (orthopédie, nutrition, MAD…), des services personnalisés, une communication maîtrisée et une stratégie commerciale affirmée.

 

Ce mouvement de concentration, s’il est bien mené, est donc aussi une opportunité pour renforcer la qualité de l’offre officinale.

��‍⚕️ Le métier de pharmacien en pleine redéfinition

 

L’une des évolutions majeures de ces dix dernières années, c’est sans doute l’élargissement du rôle du pharmacien.

 

La crise sanitaire liée au Covid-19 a mis en lumière la capacité d’adaptation et l’utilité du pharmacien dans le parcours de soins. Depuis, de nombreuses missions se sont ajoutées au quotidien officinal :

 

- vaccination (grippe, Covid, papillomavirus),
- dépistages (angine, cystite, Covid),
- entretiens pharmaceutiques,
- bilans de médication,
- accompagnement des patients chroniques,
- prescription sous protocole dans certains cas, etc.

 

Le pharmacien devient un acteur de santé publique à part entière, en première ligne, accessible sans rendez-vous, et désormais reconnu pour ses compétences cliniques autant que pour son rôle logistique dans la chaîne du médicament.

 

Cette évolution impose bien sûr des investissements humains, matériels et organisationnels, mais elle ouvre aussi de nouvelles perspectives : un métier enrichi, plus valorisant, plus visible, et mieux inscrit dans la coordination des soins.